Dans le Calvados les salariés de l’ACSEA veulent la prime Covid !!!

 

 

Dans le Calvados, les salariés de l’ACSEA veulent leur prime Covid

Jeudi 25 juin 2020, une centaine de salariés de l’ACSEA s’est mobilisée devant l’institut Camille-Blaisot, à Caen (Calvados). Ils réclament une prime Covid. Les salariés de l’ACSEA, association du secteur médico-social, étaient réunis, jeudi 25 juin 2020 à Caen (Calvados), pour réclamer une prime exceptionnelle récompensant leur implication durant la crise du coronavirus. (©Nicolas Claich/Liberté – Le Bonhomme libre.)

Jeudi 25 juin 2020, une centaine de salariés de l’ACSEA (association calvadosienne de sauvegarde de l’enfant à l’adulte) était rassemblée devant les grilles de l’institut Camille-Blaisot, l’un des foyers médico-sociaux gérés par l’association à Caen (Calvados).

« Sur le pont dès le début de la crise »

Un comité social et économique s’y tenait entre représentants du personnel et direction. Les salariés réclament le versement d’une prime exceptionnelle, qui saluerait leur implication durant la crise du coronavirus. Jérôme Turge, délégué CGT, explique :

Au même titre que les personnels de santé, nous avons été sur le pont dès le début de la crise. Aucun service de l’ACSEA n’a été fermé.

Certains ont même été particulièrement sollicités durant la période de confinement. Dans les foyers d’accueil d’urgence, il a fallu se démultiplier pour assurer la prise en charge des personnes à la rue.

Trois financeurs différents

Dans les foyers de la protection de l’enfance, les conflits ont été nombreux avec des adolescents prompts à fuguer, rétifs à tout confinement. Jérôme Turge reprend :

Le problème, c’est que les différents foyers de l’ACSEA n’ont pas tous les mêmes financeurs. L’accueil spécialisé dépend de la sécurité sociale, l’aide à l’enfance du Département, et l’accueil d’urgence de l’État via la DDCS (Direction départementale de la cohésion sociale)…

Or, seuls les établissement médico-sociaux dépendant de la Sécu sont pour l’instant éligibles à la prime Covid promise par le gouvernement.

Pour la direction, c’est l’État qui doit payer

Pascal Cordier, le directeur général de l’ACSEA, renvoie ainsi la balle dans le camp de l’État :

Le demande du personnel est tout à fait légitime. Mais encore faut-il avoir les moyens de payer. L’État vient d’élargir la prime au secteur de la protection de l’enfance, mais sans en assurer le financement auprès des départements. La Fédération des associations du secteur sanitaire et social demande que ce soit le cas.

Augmentation des salaires

Comme les personnels soignants, les éducateurs spécialisés souhaitent, au-delà d’une prime par définition exceptionnelle, que leurs salaires soient revalorisés. Jérôme Turge détaille :

Par rapport à l’inflation, nous avons perdu 26% depuis 1999 ! En entrée de grille, les salaires vont bientôt être rattrapés par le SMIC…

Ce dont convient Pascal Cordier :

Nous militons pour une révision de la convention collective, et donc des grilles de salaire. Des négociations sont ouvertes au niveau de la branche.

Les éducateurs spécialisés, eux aussi, étaient en première ligne durant le confinement.

Source Actu.fr

 

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *